
Fort heureusement, l’adultère n’est plus un délit pénal depuis 1975 mais il demeure une faute civile. En effet, contrairement à une idée très répandue, il est toujours susceptible de constituer un motif de divorce pour faute. En effet, si la nouvelle loi n° 2004-439 du 26 mai 2004 a réformé le divorce, elle a maintenu le divorce pour faute dans des termes identiques à ceux de l’ancienne loi, c’est-à-dire en le restreignant aux situations les plus graves – dans la pratique, notamment les infidélités et les violences. Sous le titre « La sanction de l’adultère », le site « Easy Droit » aborde le problème de la preuve des relations extra-conjugales (témoignages, constat d’adultère) et rappelle les sanctions juridiques possibles de l’adultère : divorce aux torts de son auteur et dommages-intérêts. A lire ici.